Jeudi 3 novembre, avec mon collègue Daniel Salmon sénateur d’Ille-et-Vilaine, j’étais aux côtés des agents de l’Office National des Forêts (ONF) à Paris.
Alors qu’un service public de la forêt est plus que jamais nécessaire, le démantèlement de l’ONF est un désastre. Les effectifs sont passés de 15 000 agents en 1985 à moins de 9000 en 2020.
Malgré l’amplification des effets du dérèglement climatique sur nos forêts, le gouvernement poursuit la destruction du service public forestier. D’ici à 2050, près de 500 postes pourraient être supprimés. Moins de moyens humains c’est moins de temps pour garantir une gestion durable des forêts, lutter contre les incendies ou détecter les problèmes sanitaires.
Cette problématique est particulièrement importante pour la Nouvelle-Aquitaine qui possède la plus grande étendue de forêt de France métropolitaine avec 3 millions d’hectares. Si 90% de la surface forestière est détenue par des propriétaires privés, près de 298 000 hectares sont gérés par l’ONF avec 460 agents mobilisés.
Parce que la forêt publique est un bien commun, l’ONF doit devenir un puissant outil pour accompagner la transition de la filière bois, prévenir les incendies et garantir la durabilité de nos forêts.
Pour soutenir l’ONF, rejoigniez les 187 000 signataires de la pétition :