Dans le cadre du projet de loi d’accélération du nucléaire, j’ai déposé 3 amendements pour renforcer la sûreté de notre parc nucléaire.
La Gironde a frôlé la catastrophe lors de la tempête Martin en 1999. Les vagues sont passées au-dessus de la digue de la centrale du Blayais, alors même que celle-ci était dimensionnée contre une surcote milléniale et un coefficient de marée de 120. L’inondation a endommagé le système de refroidissement et deux réacteurs ont dû être arrêtés d’urgence.
La catastrophe du Blayais a démontré notre incapacité à anticiper les conséquences des évènements météorologiques majeurs. D’autant que les modèles employés pour estimer ces risques comportent des failles, et que les conséquences du dérèglement climatique demeurent imprévisibles.
Ainsi, j’ai déposé 3 amendements pour empêcher l’installation de centrales nucléaires sur les zones littorales vulnérables aux inondations et aux submersions marines. L’amendement 52 a été adopté en séance. Il s’agit d’une belle avancée pour notre sécurité collective.