Samedi 28 janvier, nous étions nombreux pour dire NON aux LGV et OUI aux trains du quotidien ! Après 20 ans de combat contre le projet GPSO au sud de Bordeaux, quel plaisir de voir les élus et les citoyens faire front commun.
Suite à l’appel des maires d’Irún, de Bordeaux et de Bayonne, de nombreux maires et élus de Gironde et des départements voisins étaient présents aux côtés des associations et des habitants.
Depuis plus de 20 ans, je m’oppose au projet de ligne à grande vitesse (LGV) au Sud de Bordeaux. Ce projet serait écologiquement et économiquement coûteux. Il représente un coût de 14,3 milliards d’euros et une destruction de près de 5000 hectares d’espaces naturels dont près de 2000 hectares de forêts. Le scénario alternatif d’aménagement des voies existantes réduit largement les emprises au sol, coûte 8 milliards d’euros de moins et permet des temps de trajet pratiquement équivalents à ceux du projet de lignes nouvelles.
C’est pourquoi je reste mobilisée avec l’association des élus des communes de Sud Gironde qui luttent contre ce projet. Nous restons vigilants et demandons une meilleure utilisation des fonds publics.
J’ai signé l’appel « Alternative LGV » lancé par Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, et interpellé les élus écologistes au Parlement européen. Lors du projet de loi de finances 2023, j’ai porté un amendement pour supprimer la taxe finançant la LGV, imposée à tous les particuliers habitant à moins de 60 minutes de l’une des futures gares. Les ménages de Nouvelle Aquitaine et d’Occitanie n’ont pas à payer le coût de ces projets inutiles.
Sur le terrain et au Sénat, le combat continue !