J’étais devant l’école Paul Bert à Bordeaux pour soutenir la mobilisation des élèves, des parents et de la communauté éducative. Comme dans de nombreuses écoles, une suppression de classe y est programmée alors même que les effectifs augmentent.
« Cette fermeture, qui entraînera le départ d’une institutrice, est incohérente, d’autant plus qu’on passera de 174 à 178 élèves l’année prochaine. Il faudra répartir tous ces élèves dans les sept classes restantes, peste un délégué de parents d’élèves. L’école a déjà refusé trois élèves pour la rentrée. Cela signifie que les gens du quartier ne peuvent même pas inscrire leur enfant dans l’école du secteur. Il y a une logique financière qu’on ne comprend pas. »
Plusieurs élus écologistes étaient présents : Nicolas Thierry, député de la circonscription, Sylvie Schmitt, adjointe au maire de Bordeaux en charge de l’éducation, Nadia Saadi, maire de quartier. Nous dénonçons la casse de l’éducation nationale, alors que 36 classes devraient être supprimées en Gironde à la rentrée 2024.
Pour le bien être des élèves et des enseignants, et pour la préservation du service public éducatif, nous demandons un moratoire sur les fermetures de classes !