Je m’oppose depuis plus de 20 ans au projet de ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse.
Ce projet serait écologiquement et financièrement extrêmement coûteux avec une destruction des terres et 14,3 milliards de dépenses.
Si les écologistes se sont toujours mobilisés en faveur du développement des transports plus doux et donc des trains, nous militons activement pour la rénovation des lignes existantes.
Or la ligne Bordeaux-Toulouse existe déjà, il suffit de la rénover.
C’est pourquoi j’ai manifesté le 13 décembre 2021 aux côtés des élus et des collectifs citoyens pour dénoncer la construction de nouvelles infrastructures inutiles.
J’ai également signé l’appel lancé par Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, « Alternative LGV » pour justifier notre choix et expliciter les alternatives possibles.
Le 25 novembre 2021 j’avais déposé un amendement pour supprimer l’impôt local que voulait mettre en place le gouvernement pour financer la LGV dans le projet de loi de finance 2022. Cet amendement n’a finalement pas été débattu au Sénat, la majorité sénatoriale ayant rejeté la première partie du projet de loi.
Alors que la LGV ne faisait pas partie de la liste des projets financés par l’Union européenne dans le cadre du mécanisme d’interconnexion européenne (MIE) révélée le 29 juin 2022, le financement du projet interroge de plus en plus. L’Europe financera-t-elle la suite de projet quand les travaux auront commencé comme l’affirment les partisans de la LGV ? Nous n’avons à ce jour nulle certitude.
J’ai aussi assisté le 8 juillet à une réunion avec les élus des communes de sud Gironde pour la création d’une association en vue de lutter contre le projet.
Nous continuerons d’être vigilants et de nous battre pour une meilleure utilisation des fonds publics et la préservation de l’environnement en encourageant les citoyennes et citoyens à prendre le train grâce à la rénovation et l’amélioration des lignes existantes !