Visite du campus bordelais avec la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
La période de rentrée est synonyme de galères pour les étudiants
J’ai eu l’occasion d’échanger avec la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Sylvie Rétailleau. Je lui ai relayé les difficultés et les préoccupations quotidiennes des étudiants.
La joie de (re)découvrir le campus, de (re)trouver des ami.e.s, mais aussi les difficultés qui reprennent : logements inaccessibles, budget alimentaire qui explose, sorties difficiles à maintenir, etc. Trop de jeunes sont en situation de précarité.
La pauvreté est sur nos campus. Comment, et à quel prix, poursuivre ses études quand on doit se serrer la ceinture ? À la rentrée, je suis allée à la rencontre des universités, des associations et des étudiants sur le campus bordelais.
Le réseau associatif étudiant et de solidarité sur le campus
Je me suis rendue sur les campus de Bordeaux et de Talence avec la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, et Dean Lewis, doyen de l’Université de Bordeaux, le 14 septembre.
Nous y avons découvert l’opération « fête la rentrée » sur le campus de Carreire de l’Université de Bordeaux. C’est un temps de rencontres et d’échanges avec les associations d’étudiants : culture, sport, solidarité et solidarité alimentaire. Ces associations d’aide sont de plus en plus présentes pour répondre à une demande grandissante des étudiants.
J’ai pris contact avec une association d’aide alimentaire que j’ai rencontrée par la suite.
Découvrir des solutions au casse-tête du logement étudiant
Nous nous sommes ensuite rendus sur le site du CROUS de Talence pour parler logement étudiant. Il s’agit du premier poste de dépense dans le budget étudiant ! En effet, la tension sur le marché locatif bordelais est très forte. D’une part, car la métropole est l’un des principaux centres universitaires de France, et d’autre part parce que les loyers ont lourdement augmenté ces dernières années.
Se loger décemment est devenu une mission impossible pour les étudiants les plus modestes. Il reste une difficulté pour tous les étudiants.
Ici, nous avons pu découvrir l’extension par le haut d’un bâtiment de la résidence universitaire Le Village 1. Quatre étages supplémentaires ont été ajoutés aux cinq niveaux déjà existants. Le bâtiment dispose maintenant de 115 studios de 18 m², en plus des 127 logements de la partie ancienne. Il a quasiment doublé sa capacité.
Le CROUS construit de nouveaux logements, mais ce n’est pas suffisant pour suivre la demande et répondre aux besoins.