Le conseil de surveillance de l’hôpital demande un moratoire sur les projets de transformation du Centre Hospitalier de Cadillac. Le personnel de l’hôpital et les syndicats sont inquiets des fermetures et redéploiements de services de soins de santé mentale. Selon eux, il s’agit d’un détricotage de l’offre de soins de psychiatrie sur le territoire.
J’ai été alertée par le personnel et la CGT du Centre Hospitalier de Cadillac. Ils dénoncent des conditions de travail dégradées et la transformation à marche forcée de l’établissement.
Une mobilisation est organisée depuis septembre 2023. En tant que parlementaire, je suis inquiète de cette situation.
C’est pourquoi, je relaie leur alerte sur la situation de l’hôpital de Cadillac, et l’état du service public de psychiatrie. En Gironde, j’ai donc initié un courrier au Ministre de la Santé Aurélien Rousseau, cosigné par la sénatrice Laurence Harribey et le sénateur Hervé Gillé.
- Nous soutenons la demande de moratoire sur les projets de restructuration l’hôpital de Cadillac émise par le Conseil de Surveillance en septembre.
- Nous soutenons la demande de trois députés girondins pour une enquête de l’Inspection générale interministérielle du secteur social au sujet de cet établissement.
Soyons entendus !
Voici le courrier adressé au ministre
Cette situation se répète ailleurs en France !
Pour aller plus loin : en juillet 2023, des professionnels de la psychiatrie ont publié une tribune dans le journal Le Parisien.
« Bien loin de stigmatiser les malades psychiques, 50 médecins, psychologues et patients dénoncent une prise en charge trop souvent défaillante. Ils appellent d’urgence à un sursaut et alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée. « Quand la folie n’est pas accompagnée dignement, elle peut, dans certains cas, se transformer en furie », préviennent-ils. »Bien loin de stigmatiser les malades psychiques, 50 médecins, psychologues et patients dénoncent une prise en charge trop souvent défaillante. Ils appellent d’urgence à un sursaut et alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée. « Quand la folie n’est pas accompagnée dignement, elle peut, dans certains cas, se transformer en furie », préviennent-ils. »
Le Parisien, tribune de 50 médecins, psychologues et patients alertent sur les dangers d’une prise en charge dégradée des malades.