Au cours du siècle, la fréquence et l’intensité des catastrophes climatiques ne cesseront d’augmenter. Les inondations et les submersions marines se multiplieront. Il est donc primordial, pour notre sécurité collective, de prendre en compte cette réalité.
Rien que dans l’estuaire de la Gironde, le trait de côte pourrait reculer de 479 mètres. Nous ne pouvons pas déplacer les réacteurs existants, mais nous pouvons garantir la sureté des futures installations.
En janvier 2023, contre toute attente, j’ai fait adopter un amendement pour prendre en compte le risque d’inondation ou de submersion marine avant d’autoriser de nouvelles installations nucléaires. Malheureusement, le gouvernement a supprimé cet amendement à l’Assemblée nationale…
Cette année, j’ai redéposé cet amendement au Sénat lors de l’examen d’une proposition de loi sur l’énergie. La droite sénatoriale a rejeté cette proposition mais le combat continue.