Méconnus, invisibles, voir ignorés, les jeunes aidants représentent entre 500 000 et 1 million de personnes en France.
Dès le plus jeune âge, ces jeunes assument de lourdes responsabilités. Ils accompagnent au quotidien un parent malade qui dépend de leur présence et de leur soutien.
Les conséquences sur leur vie scolaire, personnelle, ou professionnelle sont importantes. Les décrochages scolaires, l’isolement social, ou les dépressions sont fréquents. Pourtant, la reconnaissance et l’accompagnement des jeunes aidants est un angle mort de nos politiques publiques.
La proposition de loi que nous avons adopté au Sénat constitue une première avancée pour reconnaître les jeunes aidants et les soutenir. Mais en se limitant au seul accompagnement financier, ce texte ignore les recommandations des associations et des syndicats étudiants qui demandent l’adaptation des rythmes d’études.
Afin d’apporter une réponse globale et structurelle aux difficultés financières de nos jeunes, nous avons défendu la création d’une allocation d’autonomie. Cette allocation permettrait de soutenir l’ensemble de notre jeunesse, qu’ils soient jeunes aidants, étudiants précaires ou jeunes travailleur.