Le 19 octobre, le Sénat a adopté la proposition de loi du groupe écologiste pour une meilleure reconnaissance de la profession de sage-femme. J’étais ravie de pouvoir défendre ce texte dans l’hémicycle. Merci à Annie Chapelier, ancienne députée du Gard , et à Raymonde Poncet, sénatrice du Rhône, pour leur travail.
Cette loi répond aux attentes d’une profession médicale aujourd’hui dévaluée au regard de l’élargissement de ses compétences. En effet, alors que les sages-femmes contribuent à la santé des femmes tout au long de leur vie (surveillance gynécologique, suivi prénatal et postnatal, suivi du nouveau-né, IVG…), elles sont insuffisamment reconnues et leur formation n’est plus adaptée.
Nous avons obtenu plusieurs avancées : création d’un 3e cycle et du titre de maître de stage agréé, conciliation des activités d’enseignement-recherche avec une activité clinique, reconnaissance du titre de docteur en maïeutique…
Nous demandons désormais qu’une deuxième lecture soit rapidement convoquée à l’Assemblée nationale pour que ce texte soit définitivement adopté. Il faut également poursuivre cette dynamique en revalorisant les salaires des sages-femmes.