J’étais présente devant la fondation Bagatelle le 11 mai 2021 aux côtés du député Loïc Prud’homme et des associations de défense de l’hôpital public et des arbres pour manifester contre le projet BAHIA.
Ce projet vise à fusionner l’hôpital d’instruction des armées (HIA) Robert Picqué et l’hôpital Bagatelle.
En pleine crise sanitaire, nous pensons en effet que la fermeture d’un hôpital public au profit d’un hôpital privé aurait des conséquences néfastes pour l’efficacité de notre service de santé en plus d’envoyer un message négatif à nos soignants qui nous protègent depuis des mois.
De plus, la fusion de ces deux hôpitaux entraine la destruction de nombreux arbres centenaires présents sur un terrain vendu par la fondation Bagatelle.
Les associations qui s’opposent à ce projet dénoncent donc des dépenses inutiles et des dégâts écologiques loin d’être négligeables.
Enfin, cette fusion ramène tous les usagers sur un seul et même lieu et donc une seule route, à savoir la route de Toulouse, déjà largement surchargée.
Le 1er décembre 2020, j’avais interpelé le gouvernement au sujet de la fermeture de l’HIA Robert Picqué avec une question orale adressée aux ministres des armées et de la santé. J’avais souligné l’importance de cet hôpital à la fois pour les militaires et les civils et le rôle crucial qu’il a eu pour dans la gestion de la crise avec l’accueil de patients du Grand Est.
Je leur ai aussi fait part de mon inquiétude concernant une potentielle suppression de 600 postes et une perte d’efficacité et de moyens.
Alors que l’hôpital public est de plus en plus en difficulté, le groupe écologiste se mobilise au Sénat pour proposer des solution.
Plus que jamais nous voyons les conséquences de la négligence des gouvernements vis-à-vis de l’hôpital public. Ce projet n’est pas une solution pertinente et viable pour lutter contre la crise actuelle et celles à venir.