Le Sénat a voté à une large majorité une proposition de loi visant à reconnaître et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes.
Le code de l’environnement inclura dorénavant non seulement la protection des espèces, des paysages, mais aussi des « sons et odeurs caractéristiques de la vie rurale ». Ceux-ci constituent aujourd’hui un patrimoine sensoriel qui mérite d’être inventorié, étudié et protégé.
En tant que cheffe de file des écologistes sur ce sujet, j’ai voté en faveur de la proposition de loi, tout en rappelant les principales menaces qui pèsent sur notre patrimoine rural : l’agriculture intensive, les pollutions et en particulier les pesticides, qui n’ont presque pas d’odeur, mais réduisent des millions d’oiseaux et d’insectes au silence.