J’ai interpellé le Gouvernement à plusieurs reprises pour demander la réouverture des universités dans le respect des protocoles sanitaires et des réponses concrètes à la précarité des étudiant-e-s, aggravée par la crise de la Covid.
Un débat a mobilisé les sénateurs le 13 février sur ce sujet. Le travail se poursuit aujourd’hui avec une mission d’information sur les conditions de la vie étudiante en France, à laquelle je participe activement. Les conclusions de ce travail, basé sur des dizaines d’auditions, seront rendues en juillet.
Fin janvier, le groupe écologiste a adressé au Premier Ministre nos demandes dans une lettre ouverte : réouverture en présentiel des universités, investissements dans la protection sanitaire, aides d’urgence, revalorisation des bourses, et un véritable plan pour la santé mentale des étudiants.
Sur le campus universitaire de Bordeaux, j’ai accompagné plusieurs visites ministérielles avec Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, et Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et de l’Engagement. Ces visites sont très codées, les rencontres et les lieux choisis sont là où les directives gouvernementales fonctionnent.
J’ai également été alertée sur la situation de nombreux étudiant-e-s de la région, rentrés chez leur parents suite à la mise en place des cours en distanciel, faute de pouvoir conserver un logement dans le parc privé de la métropole Bordelaise. Depuis, le Gouvernement a annoncé la reprise en présentiel un jour par semaine. Décision louable pour permettre à toutes et tous de reprendre un semblant de vie sociale, mais compliqué du point de vue logistique et financier lorsqu’on est rentré chez ses parents.
C’est pourquoi j’ai demandé, avec les élu-e-s écologistes de la région Nouvelle Aquitaine, au Président de Région de mettre en œuvre une tarification à 1€ des TER et cars inter-urbains. Nous sommes toujours en attente de cette mesure qui, je l’espère, soulagera financièrement de nombreux étudiant-e-s précarisés.